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mardi, 02 mars 2010

M. Michaël AMOUR, naguère conseiller juridique de M. Fernando de ALMEIDA GOMES, et titulaire d'une étude à Criquetot l'Esneval (76280), ... n'est plus notaire aujourd'hui, par arrêté du Garde des Sceaux, en date du 15 janvier 2010.


Les études qui ne mènent nulle part...

Quand on raconte une histoire, et que ce n'est pas une fiction (tout le monde ne peut pas être doué d'une imagination débordante), c'est toujours avec un petit pincement de coeur qu'on voit disparaître de la scène un personnage sans lequel cette histoire perd beaucoup de son intérêt.
On se rappelle que Maître Michaël AMOUR était le notaire de M. Fernando de ALMEIDA GOMES et de sa SARL « La Villa de Tourville » (propriétaire de quelques ruines encore debout à Caen, sur l'avenue de même nom). On se souvient aussi de sa présence à Saint Brieuc, en qualité de conseil de M. GOMES père et de son fils David, et aux côtés de MM. Patrice GUDEL, Christophe MERIER et Jean-Edouard POSTEL, tous actionnaires d'une société Immo Mon 2 basée aux Iles Vierges Britanniques, qui affirmaient avoir dépensé plus d'un million d'euros dans un projet de reprise du groupe immobilier costarmoricain CELEOS.
On se rappelle enfin que la SCP de Maître AMOUR (SIREN 321630402), pourtant dotée d'un capital social non négligeable (190.866 euros... et 17 centimes), était en redressement judiciaire depuis le 23 décembre 2008, et en liquidation judiciaire par jugement du TGI du Havre en date du 26 juin 2009.
Le dernier épisode de cette triste histoire, je n'ai pas le coeur à vous le raconter, et je vous laisserai donc découvrir par vous-même le sort fait à notre héros par l'arrêté de Mme Alliot-Marie, paru au Journal Officiel le 27 janvier 2010...

Source Legifrance :
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JOR...

JORF n°0022 du 27 janvier 2010, page 1675, texte n° 55

Arrêté du 15 janvier 2010 portant nomination

(officiers publics ou ministériels)


NOR: JUSC1001400A


Par arrêté de la ministre d'Etat, garde des sceaux, ministre de la justice et des libertés, en date du 15 janvier 2010 :
Il est mis fin aux fonctions de M. DENOITS (Sébastien, Louis, André) en qualité de notaire salarié au sein de l'office de notaire dont est titulaire Mme BALLALOUD (Catherine, Flore, Pascale), épouse LEVANTI, à la résidence de Faverges (Haute-Savoie).
M. DENOITS (Sébastien, Louis, André) est nommé notaire à la résidence de Criquetot-l'Esneval (Seine-Maritime), en remplacement de la société civile professionnelle Michaël AMOUR, notaire, associé d'une société civile professionnelle titulaire, d'un office notarial, dissoute.
Par suite de la dissolution de la société civile professionnelle Michaël AMOUR, notaire, associé d'une société civile professionnelle titulaire d'un office notarial, il est mis fin aux fonctions de notaire de M. AMOUR (Michaël, Raymond, Kléber).

 

 

 

 


mardi, 14 juillet 2009

La Sarl « La Villa de Tourville » de M. Fernando de ALMEIDA GOMES en liquidation judiciaire par jugement du 1er juillet 2009...

« La Villa de Tourville » n'aura pas lieu

la villa des dames.jpg

La société « La Villa de Tourville » (SIREN 492 116 959), SARL au capital de 8000 euros (siège social au 150 / 152 rue St Jean à Caen), constituée pour 99 ans à compter du 3 octobre 2006, s'était vu accorder 6 mois de sursis par un jugement du 11 mars 2009 du Tribunal de Commerce de Caen.
Celui-ci avait alors ouvert une procédure de redressement judiciaire à l'encontre de cette société détenue à parts égales par ses deux associés, MM. Fernando de ALMEIDA GOMES et Frank O'KANE, fixé la date de cessation des paiements au 22 juillet 2008, confié à Me Gérard PIOLLET la « mission d'assister le débiteur pour tous les actes relatifs à la gestion », nommé Me LIZE en qualité de mandataire judiciaire, et décidé d'une période d'observation de six mois.

liquidation villa de tourville.jpg

L'annonce légale parue le jeudi 9 juillet dans Liberté, et reproduite ci-dessus (cliquer pour agrandir), indique assez, malgré sa grande sobriété, que six mois n'ont pas été nécessaires à ces spécialistes pour constater la mort clinique du patient. Le Tribunal de Commerce de Caen a donc prononcé la liquidation judiciaire de « La Villa de Tourville » par un jugement du 1er juillet 2009.

Soldes d'été à venir ?

On ne sait si les héritiers de M. Frank O'KANE, homme d'affaires irlandais aujourd'hui décédé, et financier de cette aventure, peuvent se réjouir de voir les comptes de cette société mis à plat. Une hypothèque portant sur les terrains acquis par la SARL « La villa de Tourville » (parcelles KP 54 à KP 60, KP 126 à KP 127, KP 129) garantissait certes le paiement des 1.740.000 euros investis par papa dans cette affaire.
L'acte notarié établissant cette « hypothèque conventionnelle », daté du 30 octobre 2006, fixait bien à 1.914.000 euros (1.740.000 euros majorés de 10% au titre des « accessoires », soit 174.000 euros) la somme que la SARL « La villa de Tourville » devait régler à M. O'KANE (et aujourd'hui à ses ayant-droits) avant le 26 février 2010 (« date extrême d'exigibilité »).
Mais il y a sans doute un passif à apurer, et des créanciers prioritaires à régler, et il faudrait aussi que les biens de la SARL vaillent ce prix. Or la constructibilité des terrains a diminué de moitié, au moins, depuis que son permis de construire a été annulé par le Tribunal Administratif de Caen (jugement du 4 juillet 2008).
Un permis annulé, notamment, aux motifs de l'importance excessive des volumes que M. GOMES avait été autorisé à construire (particulièrement les hauteurs), et de l'absence de recul de 10 mètres par rapport aux rives du ruisseau des Blanchisseries... Des anomalies bien évidentes qui étaient passées inaperçues à la mairie, paraît-il. Je ne me risquerai pourtant pas à dire qui pourrait être responsable de ces énormités, notre maire M. DURON n'hésitant pas à menacer de poursuites judiciaires ceux qui, par exemple, osent mettre en cause les compétences des fonctionnaires à son service, lesquels ont manifestement aussi loyalement servi les municipalités précédentes...

la verrue de l'abbaye.JPG

 

Démolition encore reportée à plus tard...

La liquidation de la SARL « La villa de Tourville » ne met pourtant pas un point final à cette saga de Fernando de ALMEIDA GOMES et des siens (son fils David GOMES, et son notaire Michael AMOUR notamment). Voilà un homme dont les sociétés au capital plutôt modeste chavirent les unes après les autres. Peuvent en témoigner les SARL COMES, SARL FGOMES, SAS GII, SARL PALAIS VICTORIA, toutes en liquidation judiciaire, la SARL MONASTERII VILLARE radiée, et maintenant la Sarl « La Villa de Tourville » en liquidation judiciaire à son tour... Ce qui ne l'empêche pas, entre-temps, de tenter sa chance à Saint-Brieuc, où se décidait il y a quelques mois le sort de CELEOS...
On ne croise plus à Caen la Jaguar en leasing dans laquelle il se faisait conduire (dans ces métiers-là faut savoir épater la galerie). Aurait-il opté pour quelque séjour plus discret ? Un kilo d'oranges à qui nous le dira...
Il a par contre laissé derrière lui quelques traces qu'il ne semble pas aisé d'effacer, comme l'immeuble du 37 avenue de Tourville (et la maison attenante du n° 39), en ruines depuis plus de deux ans, et qui finiront bien par s'effondrer tout seuls si la municipalité ne met pas plus de conviction à les y aider...

 

c'est pire derrière.JPG

 

 

 


lundi, 06 avril 2009

Tout doit disparaître (chapitre 2)...

 

La SARL "Palais Victoria" à Grasse,

autre société de M. Fernando

de Almeida Gomes,

en redressement judiciaire

depuis le 9 février 2009.

 

Après moins de trois ans d’existence, il y a donc deux mois à peine que la SARL Palais Victoria (RCS Grasse, SIREN 490 144 722), créée le 28 juillet 2006, était mise en redressement judiciaire.

Cette société, au modeste capital de 8.000 euros, a pour siège social le 7 avenue Riou Blanquet à Grasse, c’est à dire l’adresse d’un hôtel, connu sous le nom d’Hôtel Victoria (2 étoiles, 55 chambres, salle pour séminaire, piscine…). Ladite société a d’ailleurs officiellement pour vocation l’exploitation de cet hôtel. Ses deux co-gérants sont enfin MM. Christophe MERIER et Fernando de Almeida Gomes, qui ne nous sont plus complètement inconnus. Mais l’hôtellerie ne semble pas mieux leur réussir que l’immobilier.

Heureusement, le Tribunal de Commerce a nommé pour les assister, dans cette passe difficile, M. Xavier HUERTAS (4 rue de l’Opéra 06300 Nice), en qualité d’Administrateur Judiciaire. Le Mandataire Judiciaire désigné est la Selarl GAUTHIER SOHM (80 route des Lucioles 06410 Valbonne). Bon courage à tous !

 

M. Christophe MERIER, entrepreneur malheureux

Pour mémoire, on rappellera que M. Christophe MERIER a décidément la poisse. Il est le dernier gérant de la Sarl COMES (SIREN 412365256), agence immobilière à Neuilly sur Seine, en liquidation judiciaire depuis le 6 décembre 2007. Il était le dernier président de la SAS FACS TELECOM (SIREN 438844680), 125 Cours de la République au Havre: clôture pour insuffisance d’actif depuis le 5 octobre 2007. Il était le gérant d’une Sarl « Agir pour demain », tout un programme, immatriculée le 9 mars 2007... et radiée le 21 octobre 2008 (activité: « conseil pour les affaires et autres conseils de gestion », SIREN 494588908). Si l’ennui porte conseil, les conseils n’évitent pas les ennuis, semble-t-il. Cette société avait enfin pour siège social le 38 rue de Bassano (75008 Paris), adresse qui est aussi, si je me souviens bien, celle de la DGI Consulting de M. David GOMES...

Mais rassurez-vous, M. MERIER est toujours le gérant d’une Sarl « Les Courtines », 7 rue Jean Jaurès à Harfleur (76700), SIREN 490438819, société au sein de laquelle une cession de parts est intervenue le 22 octobre 2008...

 

M. Patrice GUDEL, de Capone en Valda...

Avec M. Patrice GUDEL, c’est encore d’un entrepreneur malheureux qu’il sera question ici. Sa Sarl VAL IMMO (activité de marchand de biens immobiliers, SIREN 420845810), créée le 19 novembre 1998, est dissoute le 30 octobre 2002, en même temps que sa SCI « Capone » (SIREN 421578964), dont le siège social était aussi le 43 Grande Rue à Valdahon (25800), c’est à dire (à l’époque ?) l’adresse d’un bar à l’enseigne d’Al Capone...

Les 2 autres sociétés dont on trouve la trace sur Societe.com sont en liquidation judiciaire, pour l’une depuis le 14 mars 2003, et pour l’autre depuis le 14 juin 2004. Il s’agit de la Sarl MM (pour Microbrasserie Macon, SIREN 431796812) et de la SCI VALDA CENTRE (SIREN 433590734).


Par-delà les frontières de l’Hexagone

On sait que M. GUDEL a depuis tenté sa chance en Suisse, à Fribourg, et dans les Caraïbes (dans les Iles Vierges Britanniques, et peut-être bien aussi aux Iles Turques et Caïques).

Pourtant, en Suisse, sa « Home Protect Sarl », constituée le 16 mars 2007, était déjà dissoute par décision de l'assemblée des associés, en date du 16 janvier 2008, voir

http://www.moneyhouse.ch/u/home_protect_sarl_en_liquidati...

Mais ses aventures helvétiques, commencées en août 2005 au sein d’une « Audit Asset Management SA » (rebaptisée « Swiss Finance Gp SA » dès le 20 février 2007), sont évidemment plus complexes, et on peut en avoir un aperçu en cliquant sur :

http://www.edoceo.ch/de/swiss_finance_gp_sa_CH21735339067...

Ce n’est certes pas aujourd’hui que nous tenterons de nous y retrouver dans cet échafaudage juridique, alors, quant à faire une virée aux Antilles…

 

Sans doute est-ce donc le mal du pays qui a ramené à St Brieuc M. Patrice GUDEL, en compagnie de MM. GOMES père et fils, de M. Christophe MERIER, et de M. Michaël AMOUR, tous les cinq réunis pour sauver les emplois du groupe CELEOS, en proie à de sérieuses difficultés depuis septembre 2008...